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OFFRE DE STAGES D'ETUDES CONVENTIONNES EN IEC SIDA ET AUTRES

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Message par hicachantier Mer 16 Mar - 4:28

STAGE DANS LE DOMAINE DU VIH/SIDA

Ecrivez nous à : hicaorg@yahoo.fr
hicaorg@hotmail.com
www.hicatogo.1s.fr


Au Togo, le taux de prévalence du VIH/SIDA comparativement aux années précédentes, recule à l’échelle nationale ceci à cause de nombreuses campagnes de prévention contre la maladie.De nombreuses campagnes des ONG en matière de prévention, d’observance thérapeutique, font baisser le taux de décès.
Face aux énormes défis que pose la pandémie, il faut agir dans la lutte sur plusieurs facteurs notamment économiques et socioculturels.

FACTEURS SOCIO-CULTURELS ET ECONOMIQUES

Certaines pratiques culturelles au Togo sont des facteurs importants qui favorisent la propagation et sur lesquels il faut agir par des actions de prévention .Notre credo n’est pas de remettre en cause les cultures mais de combattre le VIH/SIDA.
Il s’agit de :

1-La polygamie
Elle est culturellement ancrée dans les moeurs surtout en milieux ruraux et complique le statut socioéconomique de la femme favorisant l’émergence de la famille nombreuse dont les conséquences sont :
*le risque élevé de propagation
*la pauvreté, l’analphabétisme, l’exploitation sexuelle des enfants, la prostitution importante et mobile
*la précarité du statut socioéconomique de la femme
*les migrations internes et internationales surtout des jeunes filles

2-Le lévirat
La veuve a la liberté de se remarier. Mais dans certains milieux ruraux au Togo, la veuve n’a pas cette liberté .Elle doit se remarier au petit frère ou grand frère du défunt. Ceci pour conserver l’unité et la pérennité de la famille.

3-Le sororat
Dans plusieurs milieux également le veuf doit se remarier à la petite ou grande sœur de la défunte par souci de mieux prendre soin des enfants

4-Le mariage et précoce
Le Togo a ratifié beaucoup de textes relatifs à la protection et à la défense des droits des enfants. Et la promulgation (diffusion à l’échelle nationale) tarde. Il faut donc sensibiliser les communautés aussi bien urbaines que rurales sur le contenu de ces textes qui définit l’être mineur comme celui qui est âgé de moins de 18 ans. Dans les milieux ruraux surtout, beaucoup de vieux hommes ont pris en otage dans les mariages forcés des jeunes filles de moins de 18 ans. ces jeunes filles données en mariage, d’habitude contre une dot, s’enfuient et s’adonnent souvent à la prostitution comme un moyen de survie. Elles peuvent contracter le VIH facilement.

5-L’abus sexuel sur les enfants mineurs en situation précaire
Beaucoup de personnes profitent de la situation de précarité des mineurs pour les exploiter sexuellement. Les adultes leur offrent de « l’aide » à travers la prostitution ou encore leur offrent du travail dans une autre ville contre de fausses promesses à leur parents pauvres paysans dans une brousse. Rien que pour être forcé à la prostitution.

6-Les pactes de sang
Pour garantir une union durable dans leurs relations amoureuses, ainsi qu’une certaine forme de relation de confiance, des partenaires sexuels s’adonnent, sans aucune mesure de prévention (dépistage) à des rituels mystiques consistant à échanger réciproquement le sang. Une forme de contamination au VIH/SIDA par voie sanguine.

7-La pauvreté de la femme due à l’expropriation à la mort du mari ayant pour conséquence la débauche sexuelle de la jeune fille .

8-Non héritage à la mort du père
En milieu rural les jeunes filles mineures n’ont pas droit à l’héritage et sont exposées à la débauche sexuelle pour survivre.

9-La stigmatisation et la discrimination des personnes vivant avec le VIH (PVVIH).
La féminisation de l’épidémie
A cause de ces nombreux facteurs culturels de la propagation du VIH/SIDA, les femmes togolaises sont plus exposées au risque et l’infection survient chez elles à un âge plus jeune que chez les hommes. On compte en moyenne 13 femmes infectées pour 10 hommes infectés. La différence est encore plus marquée chez les jeunes de 15à24 ans. Des jeunes filles quittent l’école pour s’occuper des parents malades ; des femmes âgées assurent la prise en charge de leurs enfants adultes malades et remplacent les parents des enfants orphelins. Les femmes âgées sont parfois socialement isolées en raison des préjugés et de la discrimination. Lorsque les femmes sont séropositives, le soutien familial ne va pas nécessairement de soi. Elles sont souvent rejetées et peuvent voir leur propriété saisie à la mort de leur mari. Parfois, elles sont renvoyées du loyer par le mari séropositif.

Que nous reste-t-il à faire ? Ensemble toi et moi

Il nous faut :

-Sensibiliser sur les modes de transmission, les voies de contamination et les moyens de prévention

-Sensibiliser sur les déterminants socioculturels qui peuvent favoriser la propagation du VIH/SIDA

-Concevoir des projets de renforcement de capacité des ménages touchés par le SIDA en fournissant une assistance, des soins à domicile, un appui nutritionnel et scolaire des orphelins et enfants vulnérables (OEV)

-Soutenir toutes les actions d’élimination de stigmatisation et de discrimination liées au SIDA.
- Concevoir les stratégies à mettre en place
- Améliorer la compréhension du problème
- Susciter un plus grand engagement des gouvernants

Nos populations cibles sont :

-Les hommes et les femmes des milieux ruraux de la préfecture de Kpélé AKATA(Kpalimé) de la préfecture de Yoto.

-Les artisans surtout les coiffeuses et couturières de Lomé commune
Les collégiens, lycéens et étudiants Lomé commune

.










STAGE : DROIT ET PROTECTION DE L’ENFANT

Ecrivez nous à : hicaorg@yahoo.fr
hicaorg@hotmail.com
www.hicatogo.1s.fr

Assurer la survie, la protection et la défense des droits des enfants en situation de précarité et de vulnérabilité, tel est l’un des objectifs que nous nous sommes assignés.
Ceci Par notre collaboration avec le réseau ROMAESE (Réseau des Organisations de lutte contre la maltraitance, l’abus et l’exploitation sexuelle des enfants) et le réseau ECPAT.
Des pratiques qui portent atteinte et menacent l’intégrité physique et psychosociale des enfants ont la vie dure au Togo et HICA s’attèle à assurer la prévention contre l’abus, la maltraitance et l’exploitation (sous diverses formes ) des enfants.



LES QUESTIONS

a) Comment l’enfant est perçu au Togo?
b) Comment sont perçus les droits des enfants au Togo ?
c) Quel est l’environnement protecteur des droits des enfants ? guident nos actions.

Une réponse viable à ces questions permet de découvrir l’univers et le monde de ces milliers d’ enfants fauchés par le silence coupable des adultes, la pauvreté, la tolérance de notre société face au nombreux abus et l’exploitation des enfants,le manque d’éducation,la rue,les tensions familiales…

A COMMENT L’ENFANT EST PERCU AU TOGO

-L’enfant au Togo est celui quoi représente le père, la famille et « celui ou celle qui a fait un enfant refuse de mourir »
-L’enfant est celui qui est soumis à une autorité parentale
-L’enfant est une richesse, une caisse de retraite dans lequel il faut investir comme placement pour qu’il entretienne à l’âge adulte les parents.
-L’enfant est une récompense et celui qui n’a pas d’enfant est considéré comme maudit, puni par la vie, la nature.
D’autres critères socioculturels se greffent à ces conceptions.
Ainsi en pays Kabyè, au nord du Togo, celui qui n’a pas fait le rituel de la lutte traditionnelle (EVALA) est toujours considéré comme enfant. Le rituel est obligatoire avant le mariage sinon tu es toujours enfant quelque soit ton âge.
Au delà de tous ces critères, celui légalement et juridiquement accepté est l’âge. Conformément à l’article 1 de la convention des Nations Unis relatif aux droits des enfants que le Togo a ratifié et qui stipule que l’enfant est défini comme tout être humain âgé de moins de 18 ans sauf si la majorité est atteinte plus tôt en vertu de la législation qui lui est applicable (les cultures, les tradition influencent souvent la définition : certains milieux musulmans considèrent comme adulte pour le mariage une fille de 15 ans).

B) Comment est perçu les droits des enfants.

De nombreux efforts déployés par les ONG ainsi que de nombreux traités et conventions signés et ratifiés par l’Etat togolais ne constituent que la partie visible de l’iceberg dans le domaine de la défense et de la protection des droits des enfants. Les habitudes culturelles fortement ancrées laissent difficilement et progressivement la place à la perception des droits de l’enfant tels que définis dans les conventions et traités internationaux.

-L’utilisation du bâton est toujours perçu comme normal. Les parents continuent toujours d’utiliser le bâton. Dans la région des savanes au nord du Togo, chez les musulmans, les enfants bouviers ( surveillant les bêtes sont quotidiennement battus parce qu’ayant laissé, les bêtes dont ils ont la garde, ravagé les champs.

-La non participation de l’enfant aux décisions le concernant.

-Les pratiques culturelles néfastes.

Dans la région de la Kara par exemple certains enfants porteurs de cicatrices sont traités avec discrimination alors que ce sont parfois des erreurs commises lors de l’accouchement.
Dans la préfecture de Dankpen, les enfants albinos ou porteurs de malformation sont traités de sorcier.
Dans la région maritime, des enfants dites incarnations des esprits de forêt ou de l’eau, sont placés dans des couvents de vodou pendant de longues années pour des rituels de libération sans aucune instruction scolaire ou professionnelle. Elles peuvent être abusées sexuellement par les prêtres.

C) Quel est l’environnement protecteur des droits des enfants ?

Parler de l’environnement protecteur des droits de l’enfant au Togo, c’est envisager les domaines suivants :

-Les enfants privés de l’encadrement familial.

Beaucoup d’enfants orphelins ou issus des familles polygames ou pauvres sont privés de réel soutien familial. Dans le contexte des pays pauvres ou la sécurité sociale fait défaut, beaucoup d’entre eux souffrent de précarité dans le domaine de la santé, de l’alimentation et d’éducation.


-Les pires formes de travail des enfants

Beaucoup d’enfants mineurs qui devraient être dans une salle de classe, servent comme domestique ou sont forcés à exécuter de vils travaux. Dans la préfecture du moyen mono par exemple, des enfants de 6 à 11 ans sont introduits forcement dans l’apprentissage de la mécanique à 2 roues.

-Les violences contre les enfants en dehors des conflits armés
Malgré un recul du phénomène, les enseignants, les patrons d’atelier artisanal continuent par battre les élèves et apprenants artisans. De même les parents continuent d’utiliser le bâton comme moyen d’éducation des enfants

-La traite des enfants
Des enfants surtout des milieux ruraux sont déplacés vers les villes à des fins d’exploitation. Sur la base de fausses promesses, des parents confient leurs enfants directement à des proches parents en ville ou indirectement par recruteur interposé à des tierces personnes plus nanties, qui les exploitent contre leurs droits élémentaires à la scolarité et à l’instruction. Ils sont alors forcés d’exécuter des travaux qui exploitent et avilissent : des vendeurs de rues, des serveurs de bar

Agissons dès maintenant
Quoi faire

- En parlant de protection, de défense des droits des enfants
-En informant, éduquant, communiquant, sensibilisant sur la défense et la promotion des droits des enfants
-En maximisant nos synergies
-En analysant la situation pour agir
- En concevant les stratégies à mettre en place
-En améliorant la compréhension du problème
- En Suscitant un plus grand engagement des gouvernants
-En impliquant les enfants eux même à la protection et défense de leurs droits par le renforcement de leur capacité, connaissance et participation



NOS REPONDANTS EN France

CHRISTINA Tatiana
Tel : 06 32 23 76 70
Email :tatouchan@hotmail.com

CHRISTINA Melina
Tel : 0672238015


BANNIER Phanie
Tel : +33 6 58 17 17 31
Email : ninie1408@hotmail.fr

BERANGER Clementine
Tel :06 20 55 88 21Email :neznezetjonathan@hotmail.fr







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